L’actualité de la fibre du 1er au 15 avril 2023 : les différentes zones de déploiement de la fibre optique, la 3e édition du référentiel des usages numériques, la fin du cuivre pour la ville de Rennes et situation de l’illectronisme en France.
ARCEP – publié le 11/04/2023
En France, l’encadrement du déploiement de la fibre optique dépend selon le découpage entre zones très denses et zones moins denses du territoire.
Il s‘agit de communes à forte densité de population où il est économiquement viable pour plusieurs opérateurs de déployer leurs réseaux de fibre optique. Ces collectivités sont au nombre de 106.
Le déploiement dépend du rythme des opérateurs.
Ce sont des zones moins densément peuplées où, généralement, seul un opérateur (commercial ou infrastructure) construit le réseau fibre dans un délai de 5 ans maximum après le début du déploiement.
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Les engagements des opérateurs dans les zones moins denses :
Pour déployer la fibre optique dans les zones moins denses, l’Etat a lancé le Plan France Très Haut Débit. Cette mesure s’appuie sur la bonne articulation des initiatives publiques et privées.
Ainsi, on distingue deux catégories de zones moins denses :
Parmi elles, les zones AMII (Appel à Manifestation d’Intention d’Investissement), qui comptent 3 600 communes avec des échéances de fin de déploiement fixées entre 2020 et 2022.
On retrouve aussi les zones AMEL (Appel à Manifestation d’Engagements Locaux). 10 zones regroupant plusieurs communes, où les opérateurs se sont engagés à terminer le déploiement entre 2022 et 2025.
Complémentaires aux zones moins denses d’initiative privées, ces zones sont généralement des territoires ruraux où le déploiement est géré par des RIP (réseaux d’initiative publique) en collaboration avec les collectivités. La fin du déploiement est estimée entre 2022 et 2025.
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ARCEP – publié le 10/04/2023
L’ARCEP et l’ARCOM publient leur 3e édition du référentiel des usages numériques en France
Le référentiel des usages numériques de l’Arcep et de l’Arcom fournit des données sur les déploiements des réseaux fixes et mobiles, l’accès à Internet, l’équipement des foyers, les pratiques audiovisuelles et culturelles, ainsi que l’impact environnemental du numérique.
La troisième édition souligne notamment la croissance continue des abonnements au Très Haut Débit sur les réseaux fixes (65% à la fin du 3e trimestre 2022) et l’augmentation de l’utilisation d’Internet. Les objets connectés sont eux concernés par la croissance : 40% des Français possède au moins un objet connecté.
Quant à l’empreinte environnementale du numérique, des progrès ont été constatés : depuis 2018, les principaux opérateurs ont principalement réduit leurs émissions de CO2 grâce à l’optimisation des flottes de véhicules de société et à une meilleure gestion énergétique des réseaux. Ces derniers comptent poursuivre leurs efforts et ciblent désormais la revalorisation des appareils sur le marché de la seconde main.
Consultez l’article complet de l’ARCEP
Ariase – publié le 11/04/2023
Alors que les premières fermetures du réseau cuivre viennent d’avoir lieu en zone rurale, Orange choisi d’expérimenter le décommissionnement dans une grande ville située en zone très dense.
En mars dernier, plusieurs collectivités rurales ont définitivement éteint le réseau cuivre. Orange souhaite désormais s’attaquer à plus gros avec les villes de Vanves, en région parisienne (17 294 logements), et de Rennes, en Bretagne (159 050 logements).
Comme annoncé par l’opérateur, le réseau historique qui alimente le téléphone fixe et l’ADSL est voué à disparaître. En effet, le cuivre co-existe avec la fibre optique : une technologie plus rapide, fiable et, surtout, capable de subvenir aux besoins actuels et futurs des utilisateurs. Coûteux et énergivore, l’ancien réseau fermera progressivement d’ici 2030, laissant place à la fibre optique pour le remplacer.
Largement couverte en fibre optique (93% de taux d’éligibilité), la ville de Rennes a été choisi pour poursuivre les expérimentations. Le 30 mars 2025, l’ADSL sera coupé et le réseau progressivement démantelé. Dans un premier temps, 14 241 logements de l’hyper centre-ville sont concernés. Les 135 000 logements restants seront, eux, ultérieurement déconnectés du réseau ADSL. Grâce à ces retours d’expériences, Orange et ses partenaires pourront lancer le processus de fermeture du réseau à plus grande échelle.
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BFMTV – publié le 07/04/2023
L’illectronisme toucherait une personne sur trois et près d’un jeune sur cinq en France.
Le rapport 2022 de l’Agence nationale de la Cohésion des territoires en France révèle que le nombre de personnes touchées par l’illectronisme (l’inaptitude à utiliser les objets numériques du quotidien) touche près d’un tiers des Français, soit près de 16 millions de personnes. L’étude révèle que ce chiffre a augmenté de 3 millions en cinq ans, parallèlement à la hausse des usages numériques.
Les personnes les moins diplômées et celles vivant en zones rurales sont les plus touchées. Les jeunes ne sont pas épargnés non plus : un individu de moins de 25 ans sur cinq est éloigné du numérique.
Pour remédier à cette situation, le gouvernement français a promis de déployer 20 000 aidants numériques dans 25 000 lieux d’ici 2027. Ainsi, 8 millions de personnes en difficulté pourront être accompagnées et se familiariser avec le numérique. De plus, le ministre de la Transition numérique et des Télécommunications a pour objectif de boucler les objectifs du Plan France Très Haut Débit en garantissant un droit à une bonne connexion internet pour tous d’ici 2025.
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Charlotte B
