L’actualité de la fibre du 1er au 31 juillet 2023 : les opérateurs agissent pour améliorer la qualité du réseau fibre, le numérique compatible avec le respect de l’environnement, ce que l’arrêt du cuivre va changer dans le secteur des télécommunications, et la transition numérique des TPE et PME.
Univers Freebox – publié le 10/07/2023
Alors que la France conclue les derniers déploiements de la fibre, le nombre d’abonnés FTTH (« Fibre to the home », ou « Fibre jusqu’au domicile » en français) continue de progresser en atteignant les 19 millions.
L’autorité de régulation des télécom a réalisé un point d’étape sur la qualité des réseaux FTTH (Fiber To The Home) en France. Si 2% des lignes exploitées présentent des taux d’incidents élevés, des travaux de remise en état sont en cours et devraient être terminés d’ici fin 2024. Par ailleurs, depuis février, le taux mensuel d’échec au raccordement et le taux de panne ont baissé, soulignant une amélioration globale.
Pour améliorer la qualité d’exploitation des réseaux fibre optique, de nouveaux outils ont été mis en place, tels que « e-intervention« . Ce dispositif permet notamment aux opérateurs d’infrastructure de suivre les interventions en temps réel et de détecter d’éventuelles déconnexions. De plus, des comptes rendus d’intervention avec photos ont vu le jour dans le but de garantir la conformité des raccordements, et les opérateurs se sont engagés à atteindre un taux de conformité de 90-95% d’ici juillet 2023. L’ensemble de ces initiatives démontrent une volonté d’amélioration et des résultats progressifs de la qualité du réseau fibre en France.
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Les Echos – publié le 18/07/2023
Concilier exploitation des réseaux de télécommunication et transition écologique, voici le nouveau enjeu des opérateurs et du secteur télécom.
La télécommunication, qui englobe à la fois le numérique, les infrastructures et les équipements, représente 1,6% des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Un chiffre qui évolue chaque année et qui interroge sur la possible conciliation du numérique avec le développement durable.
Et si ces deux notions n’avaient jamais été aussi proches ? Grâce à la performance des récentes infrastructures télécom, acteurs publics et privés s’engagent en faveur de la sobriété numérique. Les entreprises, n’hésitent pas à mettre en place des bonnes pratiques comme le reconditionnement des appareils ou l’éco-conception des projets digitaux.
La loi REEN (Réduction de l’empreinte environnementale du numérique) a été promulguée en novembre 2021, visant à informer de l’impact du numérique et à encourager des usages plus écologiques. Les opérateurs sont également tenus d’agir pour la sobriété énergétique, développant des plans d’action et communiquant leur empreinte carbone. La sobriété numérique est désormais un pilier de la transition écologique et implique un effort collectif de la société pour parvenir à un numérique soutenable.
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Smart City Mag – publié le 08/07/2023
Le réseau cuivre sera progressivement fermé d’ici 2030 par Orange. Selon Adrien Plaza Onate, Chef de Marché Opérateurs Nationaux chez Axione, maintenir ce réseau n’a plus de sens de nos jours. La transition vers des réseaux de nouvelle génération, comme la fibre optique, est essentielle pour répondre aux besoins croissants en termes de débit et de connectivité dans la société numérique.
Le réseau cuivre, qui a été déployé massivement pour les téléphones fixes puis pour l’accès à internet, va tirer sa révérence. Une décision qu’Orange explique par l’obsolescence du cuivre face aux nouvelles technologies, comme la fibre optique, qui offrent des débits plus élevés et une meilleure qualité de service. En effet, le maintien du réseau cuivre engendre des coûts élevés en maintenance et en modernisation. De plus, il consomme trois fois plus d’énergie que la fibre. La transition vers la fibre optique, déjà massivement déployée à l’échelle nationale, est donc inévitable pour répondre aux besoins croissants en matière de connectivité.
Pour le secteur des télécoms, cette transition marque un tournant majeur. Les opérateurs d’infrastructures fibre deviennent les nouveaux acteurs clés du marché, accompagnant la société vers le développement numérique. Cette migration vers la fibre nécessite une planification rigoureuse pour minimiser les perturbations et maximiser les avantages pour les particuliers et les entreprises. En passant à la fibre, les utilisateurs peuvent bénéficier d’une meilleure qualité de communication, d’une mobilité accrue et d’un accès facilité aux services cloud. La fibre devient ainsi un pilier essentiel de la transformation numérique.
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Les Echos – publié le 04/07/2023
Malgré les récentes avancée technologiques, les petites et moyennes entreprises (TPE-PME) éprouvent des difficultés à combler leur retard dans le domaine numérique. Accélérée par la crise sanitaire, cette transformation numérique devrait bientôt être considérée comme une priorité nationale.
La numérisation des petites et moyennes entreprises (TPE-PME) progresse dans divers secteurs, stimulant leur compétitivité et leur croissance. La pandémie de Covid-19 a accéléré cette transformation grâce à l’accès aux Très Haut Débit qui a permis la continuité des activités à distance. Malgré ces avancées, les TPE-PME françaises ont encore du mal à combler leur retard numérique, en raison de divers freins comme, par exemple, le manque de ressources financières ou de compétences numériques.
Pourtant, les petites et moyennes entreprises ont tout intérêt à ne pas rater ce « train technologique ». L’arrivée de la fibre optique permet aux professionnels de bénéficier de débits élevés, entraînant un impact direct sur la productivité.
Pour appréhender ce changement, il est nécessaire d’investir dans des infrastructures, la sécurité des données, le cloud computing, et le développement des compétences numériques. En mobilisant les efforts du gouvernement, des régions, du secteur public et privé, ainsi que des opérateurs, la numérisation des TPE-PME peut devenir une grande cause nationale et une priorité sur tout le territoire.
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Charlotte B.